L’objectif est d’obtenir une épilation définitive de la zone traitée.
Selon le phototype de peau, le traitement sera effectué avec un laser de type Alexandrite (longueur d’onde = 755nm) ou de type Yag (longueur d’onde = 1064nm).
- Phototype I à IV, peau non bronzée : Alexandrite
- Phototype IV à VI ou peau bronzée : Yag
Un système de refroidissement par air pulsé permet de réduire la sensation douloureuse du laser et de protéger la peau d’un excès de chaleur. En fin de séance, vous ne ressentez plus rien et pouvez continuer vos activités habituelles.
Le laser émet un faisceau de lumière dont la cible est la mélanine contenue notamment dans la tige pilaire et sa racine. Ce faisceau de lumière est transformé en chaleur au contact de la mélanine, qui entraine la destruction du bulge (contenant le poil, et qui est à l’origine de sa repousse perpetuelle). Il s’agit de la photo-thermolyse sélective.
Le traitement laser de la pilosité est possible pour les hommes comme pour les femmes, pour toutes les localisations, dans un but esthétique ou thérapeutique (folliculites, pseudo-folliculites de barbe, pili incarniti, maladie de Verneuil, kyste pilonidal, épilation de greffons cutanés…).
Le traitement est possible chez les mineurs en cas de gène esthétique à fort retentissement psychologique, avec l’accord des 2 parents, elle ne sera en général que transitoire ; le but étant de rétablir une vie sociale normale.
Pour obtenir un résultat optimal en un minimum de séances, il est conseillé de débuter le traitement après 25 ans chez les femmes, et après 35 ans chez les hommes.
Il conviendra d’aborder avec prudence le traitement du duvet, l’effet thermique du traitement risquant de stimuler sa transformation en poil terminal.
Zones à risque :
Chez la femme : visage, cou, décolleté, épaules, haut des bras, hanches
Chez l’homme : épaules, haut du dos, haut des bras, pommettes. Le risque est majeur avant 30 ans.
Il est important de considérer que l’épilation est une méthode généralement très efficace, mais présente une variabilité imprévisible d’une personne à l’autre. L’échec est extrèmement rare mais existe.
L’efficacité du traitement dépend de 3 facteurs :
- La machine utilisée. Les lasers Alexandrite / Yag notamment le Clarity II de Lutronic fait parti des lasers les plus efficaces en 2024.
- L’opérateur. Au 13M, l’encadrement médical est omniprésent, les consultations se font par un médecin laseriste et nos assistantes sont longuement formées par les médecins eux-mêmes.
- L’humain sur lequel on travaille : vous. Chaque personne est différente, unique. L’efficacité et le nombre de séances varie d’une personne à l’autre.
- Pas d’épilation 4 à 6 semaines avant la séance, aucune épilation entre les séances.
- Bien hydrater sa peau (meilleure efficacité du traitement). Aucune application de crème sur la zone à traiter le jour de la séance.
- Rasage de la zone à traiter la veille avant chaque séance SAUF pour le visage, le cou, la ligne sus-ombilicale. En cas de doute, contactez-nous.
- Eviter la réalisation des séances en période de fatigue intense et de menstruations (diminution du seuil de douleur)
- Signaler à votre médecin laseriste tout effet secondaire survenu après la précédente séance, sans délai.
- Eviter les vêtements foncés, qui peluchent (le laser ne fait pas la différence entre les peluches noires et les poils!)
La surface de peau à traiter est quadrillée pour délimiter les zones à traiter et n’en oublier aucune.
L’air froid pulsé joue le rôle d’anesthésiant et diminue l’effet de chaleur et de douleur lié aux tirs laser. Le traitement ne nécessite pas d’anesthésie locale préalable.
La sensation est celle de petits coups d’élastiques, plus désagréables que douloureux. C’est une sensation fugasse qui s’estompe instantanément.
La durée de traitement est courte : de 2-3 minutes pour les aisselles à une vingtaine pour les jambes complètes.
En post séance, vous pouvez reprendre vos activités habituelles, faire votre sport, aller travailler…
- Crème hydratante à appliquer juste après la séance
- Ecran total sur les zones photo exposées, pour une durée minimale de 7 jours
- Pour faciliter l’expulsion des poils traités, gommage / hammam à J3 et à J15
- Essayer de ne pas laisser plus de 3 mois entre 2 séances
- Maladie de peau évolutive
- Traitement de l’acné par acide trétinoïque dans les 6 mois précédant le traitement
- Maladie auto-immune type vitiligo – contre-indication relative car risque de dépigmentation
- Grossesse (principe de précaution)
- Exposition solaire, même minime, sans protection, dans la semaine précédant le traitement. Un bronzage récent, l’application d’un autobronzant ou d’activateur de bronzage sur les zones traitées contre-indiquent le traitement.
- Toute prise médicamenteuse en cours doit être signifiée à votre médecin.
- Les poils blancs, blonds clairs et roux ne répondent pas au traitement laser, ils peuvent être traités par électrolyse.
- Les duvets seront traités par épilation saisonnière = Hairbleaching autant que possible.
Effets secondaires possibles :
– Erythème de la zone traitée, dure quelques minutes à quelques heures. De fines croutelles transitoires peuvent apparaitre, secondaires à l’échauffement de la peau par le poil brulé sur les zones non rasées (visage, bras, ligne ombilicale…) nécessitant l’application de crème cicatrisante quelques jours.
– Oedèmes péri pilaires transitoires , dure quelques minutes à quelques heures
– Prurit (démangeaisons) témoin d’une réaction allergique au produit de dégradation du poil >> prévenir votre médecin laseriste – aucune gravité
– Pustulose
Complications :
– Brûlures (1er degré et 2nd degré superficiel principalement) : dû à un échauffement trop important de la peau, en rapport la plupart du temps avec photo exposition solaire récente. Toujours réversible, les séquelles cicatricielles sont exceptionnelles.
Conséquences : Hypopigmentation des zones brûlées, qui pigmenteront à nouveau lors d’expositions solaires ultérieures
– Hyperpigmentation post inflammatoire ou HPPI : Favorisée par l’exposition solaire après la séance laser ; toujours résolutive en quelques mois
Plusieurs séances sont nécessaires pour réduire fortement cette pilosité. On estime qu’il faille 6 à 10 séances sur chaque zone à épiler en fonction de la réserve pilaire pour réduire de 80% à 95% la pilosité, suivies potentiellement d’un traitement d’entretien.
L’organisation des séances est basée sur le cycle pilaire. A un instant « T » sur une même zone du corps cohabitent des poils dans les 3 phases différentes :
- Phase anagène (10 à 20% des poils à chaque séance) = dure 1 à 3 mois, phase de croissance pendant laquelle la racine est chargée en mélanine donc le traitement laser efficace.
- Phase catagène = courte et transitoire, elle correspond à l’involution et à l’expulsion du poil.
- Phase télogène = phase de repos. Elle suit la phase catagène, dure environs 6 mois selon la zone concernée, et abouti à un nouveau cycle. Le laser est inefficace sur les poils en phase télogène. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas espacer les séances de plus de 3 mois.
Seuls les poils en phase de croissance au moment de la séance seront traités définitivement. Ceci explique qu’il faille plusieurs séances décalées dans le temps pour prétendre à traiter tous les follicules pileux d’une zone. Le protocole s’établit sur une période de 9 à 18 mois à raison d’une séance toutes les 6 à 8 semaines.
Des séances d’entretien peuvent être nécessaires à distance pour paufiner ou entretenir le résultat.
Il faut être conscient que les échecs sont extrèmement rares mais possibles.
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